Isabelle Tremblay est née le 4 novembre 1970 à Chicoutimi. En plus d'être douée à lécole, elle démontre très tôt des aptitudes en dessin et en musique. De l'âge de 6 à 13 ans, elle suit tour à tour des cours de ballet classique, ballet jazz, de patinage artistique et de musique à travers lesquels elle performe et déploie ses talents.
À 17 ans, elle s'inscrit au Cégep de Chicoutimi en science humaine. Il faut dire qu'elle est très attirée par la psychologie. Il est important de mentionner qu'elle tentera pendant longtemps de s'efforcer de trouver un métier « sérieux », malgré ses aptitudes artistiques. Cependant, l'année suivante, elle quitte le programme des sciences humaines et s'engage à suivre le DEC en arts visuels au Cégep de Chicoutimi. Elle termine en 1990. L'expérience s'averre des plus révélatrice pour lartiste. Mais lorsqu'elle quitte le Saguenay pour se rendre à Sherbrooke afin de poursuivre ses études, la raison l'emportant, elle complétera une première année en enseignement du primaire à l'université. Autant demander à un poisson de marcher! L'année suivante, dans le doute, elle fait un Certificat en Arts, toujours à l'université de Sherbrooke. C'est de loin sa plus belle année d'étude! Mais la voie de lart lui semble ni viable ni réaliste. Elle fait donc un compromis et va chercher un BAC en Design Graphique à l'Université Laval de Québec. Ses études prennent fin en décembre 1995. Elle tente de faire du graphisme un métier, mais il lui apparaît de plus en plus évident que malgré ce qui semblait être le compromis idéal, sa nature l'emmène ailleurs.
À 17 ans, elle s'inscrit au Cégep de Chicoutimi en science humaine. Il faut dire qu'elle est très attirée par la psychologie. Il est important de mentionner qu'elle tentera pendant longtemps de s'efforcer de trouver un métier « sérieux », malgré ses aptitudes artistiques. Cependant, l'année suivante, elle quitte le programme des sciences humaines et s'engage à suivre le DEC en arts visuels au Cégep de Chicoutimi. Elle termine en 1990. L'expérience s'averre des plus révélatrice pour lartiste. Mais lorsqu'elle quitte le Saguenay pour se rendre à Sherbrooke afin de poursuivre ses études, la raison l'emportant, elle complétera une première année en enseignement du primaire à l'université. Autant demander à un poisson de marcher! L'année suivante, dans le doute, elle fait un Certificat en Arts, toujours à l'université de Sherbrooke. C'est de loin sa plus belle année d'étude! Mais la voie de lart lui semble ni viable ni réaliste. Elle fait donc un compromis et va chercher un BAC en Design Graphique à l'Université Laval de Québec. Ses études prennent fin en décembre 1995. Elle tente de faire du graphisme un métier, mais il lui apparaît de plus en plus évident que malgré ce qui semblait être le compromis idéal, sa nature l'emmène ailleurs.
Afin d'accompagner son conjoint de l'époque, elle part vivre à Hull en 1997. Elle s'occupe à la peinture pendant près de 2 ans. Elle quitte Hull pour Montréal en 1999 afin d'aller travailler dans la compagnie de jeux vidéo Ubi-Soft jusqu'en 2001. Elle y entre grâce à sa production artistique, en tant que graphiste en texture et modélisation. Suite à son départ d'Ubi-Soft pour des problèmes de santé, elle reprend sa production, et grâce au support d'un nouveau conjoint et à quelques rencontres divinement orchestrées, elle voit grandir ce rêve quelle n'avait jamais osé croire possible.
Elle expose à plusieurs reprises à Montréal pendant 3 ans et en 2004, suite à une exposition qui avait très bien fonctionnée à la Galerie Dentaire à Montréal, elle entre comme artiste permanent à la Galerie Saint-Dizier dans le Vieux-Montréal. Pendant ce temps, Québec-Amérique achète les droits de reproduction de deux de ses uvres pour des pages couverture de romans : Les Larmes d'Adam de Robert Maltais et Polaroids de Sophie Létourneau. Suite à son départ de la Galerie St-Dizier en 2006, elle expose dans une nouvelle galerie d'art dans le Mile-End jusquen 2007. Mais le trop peu dargent et une certaine désillusion face au milieu de l'art lemmènent à prendre une pause dans sa production. Elle tente même une réorientation et complète en 2007, une formation en finition de meubles. L'expérience dure 6 mois. Une nouvelle passion germe et elle caresse le projet douvrir son atelier de reproduction de meubles antiques. Mais à l'époque, ce projet ne peut voir le jour. Et elle se retrouve face à son art de nouveau.
Tenter de vivre de l'art lui avait été difficile, comme ce que vivent la plupart des artistes. Son amour pour la peinture et à l'autre bout du spectre, son aversion pour ce qu'il en coûte dêtre artiste dans notre société, peuvent être une source de souffrance et pourtant, elle persiste. Elle assume désormais plus que jamais de vivre pleinement de cet amour et ce besoin inné et incontournable qu'elle a pour l'expression et la beauté. Car de toute manière, quoi qu'elle fasse, force est de constater que la vie la ramène toujours au même endroit : devant le chevalet, l'esprit débordant d'images à naître.
Je me définirais presque comme un chercheur. La découverte et la connaissance de l'intangible me passionnent. Je n'ai presque pas souvenir d'un âge où je ne fus en quête d'une vérité plus grande. Simultanément, quelque chose en moi me pousse à partager cette découverte progressive. L'art est pour moi le médium de communication que je privilégie pour me relier aux autres. Il s'agit d'un un fil conducteur de l'éther à ce monde, pour lequel je me fais une joie d'être le relais. C'est certainement la raison pour laquelle je me prête à la peinture et que cela persiste dans le temps. Ce geste me ramène constamment au centre, là où les questions trouvent réponses. Cest l'intimité, le lien entre ce petit moi et ce que je suis de plus grand, qui me nourrit et qui est entretenu à travers cette relation. L'illimité s'y trouve et le temps n'y a aucune emprise. Dans cet espace, est un océan où tous le potentiels existent et sont en attente d'être manifestés.
Si l'on s'y prête, que l'on soit l'artiste ou l'observateur, l'art nous déleste des barrières, pour nous emmener dans un espace où nous nous rejoignons tous. En mon sens, il s'agit dun chemin menant au Divin en nous, et ce chemin, quoi que parfois ardu, est bel et bien source de joie, de grâce et de beauté qu'il est certainement bon de partager.
La pratique de l'art pour moi est à l'image d'une pratique spirituelle, c'est-à-dire qu'elle représente un équilibre entre la rigueur et l'abandon, l'effort et la confiance, l'humanité et la divinité. Au bout du compte, cest pour moi, d'arriver à accepter de servir l'intangible, en laissant couler librement ce qui vient et ce qui est. Ma quête d'un esprit libre et épuré m'apparaît essentiel afin de rendre au mieux les lumières que je reçois. Je tente à travers la symbolique d'exprimer: l'espoir, l'évolution, la liberté, le divin, la grandeur et la grâce qui nous habitent et qui est selon moi, notre vraie nature.
On retrouve dans mon travail, des symboles tels que le germe : représentant le non- manifesté, la potentialité. L'arbre : représentant la portion visible des choses qui n'est toujours qu'une partie de ce qui est. L'oiseau : symbolisant à la fois la liberté, mais aussi les enseignements, les supposés hasards de la vie. L'oeuf, cest le cadeau, la vie, un secret, la promesse cachée en soi, la prochaine découverte. Le papillon : symbole universel de transformation et de renaissance. L'eau : symbole des émotions et des mondes subtiles, ainsi que bien d'autres encore.
Je suis toujours heureuse davoir l'opportunité de présenter le fruit de mon travail au grand jour. Puisse-t-il vous être bénéfique comme il le fût pour moi, au moment où je le cueillais des jardins de lÉther.