Célestin Messaggio
Né le 3 février 1952
Ancien élève de l’école de Nu de Mantes-la-Jolie
Chevalier Officiel Académique des Arts et des Lettres de Greci-Marino Italie
Membre du Mérite se Dévouement Français – Médaille d’Argent aux titres des Arts
Prix – Médaille
2ème Prix au grand concours Dessine-moi un Village (Revue ARTISTE)
2ème Prix de la ville de Saint Marcel
1er Prix de la ville de Bueil
1er Prix de la ville de La Couture Boussey
Médaille de la ville de La Couture Boussey
Médaille d’argent mérite et dévouement français
Médaille de la ville de Saint André de l’Eure
Médaille de l’Académie Lutèce, Paris
Médaille de la ville de Beaumont le Roger
Médaille d’argent – Salon Violet, Paris
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Célestin Messaggio
Son patronyme fleure bon la Lombardie où il est né en 1952, mais en fait, c’est la Normandie où il vit depuis, qui l’accueille avec ses parents en 1955 qui sera le théâtre de ses primes tentatives artistiques. « Si mon désir actuel m’incite aussi à traduire les lumières chaudes du sud, les eaux de Venise demeurent pour moi un miroir où se reflète l’expérience du jardin d’eau de Giverny ».
En 1989, J. Delaunay écrivait à son propos : « Célestin Messaggio est un véritable ambassadeur du pastel en France ». Pourtant, en 1997, il ressentira le besoin de s’exprimer plus avant par « la gestuelle et la matière » et abandonnera peu à peu le pastel au profit de l’huile. Par rapport au pigment, cela lui permettra de se réapproprier grâce à la substance du medium à l’huile, ce corps flexible qui peut se modeler en creux comme en épaisseur. Chaque couleur pure est pour lui dorénavant le départ d’une altération, d’un mélange qui par entremise du couteau, du pinceau et des doigts directement sur toile, marque chaque étape de sa technique. Volumes, ajouts, superpositions, raclages… tous les moyens possibles doivent permettre de converger vers un but unique : l’accomplissement de la couleur. Dès lors, par des adjonctions, retraits et griffures, les contrastes s’affirment dans une graphie picturale, véritable langage sans cesse revisité par l’inventivité et la nécessité de façonner l’histoire en lignes, formes et couleurs.
« Lorsque j’entreprends par exemple, une vue de Venise, face à tant de splendeur, il naît chez moi le sentiment de déjà connaître les lieux sans les avoir pourtant forcement visités. Le crépi délavé des façades, le reflet des eaux calmes et la lumière poudrée des ocres dorées me procurent un étrange sentiment de nostalgie. D’instinct, je devine et visualise la flamboyance d’un décor évanoui, une intuition, une impression qu’il me faut traduire par la double évocation du permanent, de la lumière et du mouvant, du temps qui passe et rendre cohérent le visible et l’impalpable ». Paysages de fleurs et trémières d’automne aux contours vaporeux, Alpilles sous les touches effilées d’ocres moirées qui s’abîment sous les ombres brunes, Venise aux résonances sublimées d’une splendeur évanescente, Orient sous le scintillement des sables, des marchés et partout le vertige de couleurs éclatantes… Quelque soit le prétexte du sujet, Célestin Messaggio impose l’éphémère à l’aune d’une réalité aussi vive que l’expression de son ressenti le plus ancré. Là apparaît dans son amplitude, l’authenticité et la fabuleuse féerie qui relie indéfectiblement cet artiste à la couleur ».
Jean-Louis Avril
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